25 mars 2015
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Pascale Sardin, « Les mots étrangers dans Dream of Fair to Middling Women (1932) de Samuel Beckett », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.8171
Cet article s’intéresse à la place des mots et citations en langue étrangère dans le premier roman rédigé par Samuel Beckett en 1931-1932. Fortement influencé par James Joyce et par les avant-gardes européennes, le jeune poète irlandais parsème son texte de termes opaques, d’intertextes divers et de jeux de mots multilingues. Contrairement à Joyce cependant, son intention n’est pas d’atteindre une apothéose du mot, mais plutôt de se mettre au service d’une esthétique du décousu et de la future littérature du « non-mot » qu’il souhaitera bientôt créer. Cette stratégie est replacée dans le contexte de la vie de l’auteur qui adoptera quelques décennies plus tard un système d’écriture bilingue.