Animateur.rice dans l’école. Un métier travaillé par la forme scolaire

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29 avril 2022

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Simon Kechichian, « Animateur.rice dans l’école. Un métier travaillé par la forme scolaire », La Nouvelle Revue du Travail, ID : 10.4000/nrt.11459


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À partir d’une enquête ethnographique au sein d’accueils de loisirs périscolaires situés dans des quartiers populaires, l’article se propose de mettre au jour l’emprise de l’école et de la « forme scolaire » sur le travail des professionnels de l’animation. Il montre qu’une domination scolaire s’exerce, par des modalités diversifiées, sur les temps et les espaces de travail des animateurs et animatrices, sur leurs manières d’être et de faire, mais aussi sur les modalités d’appréhension et de production des activités de loisirs. À rebours des discours des professionnels qui présentent le dispositif comme un espace non-scolaire, l’article montrera que les professionnels de l’animation, prisonniers de la forme scolaire, participent à l’extension du mode scolaire de socialisation à la périphérie de l’école.

Based on an ethnographic survey of after-school leisure facilities in working-class neighborhoods, the article sheds light on how a school and its form affect the work that staff performs under these conditions. It shows that scholastic domination has various ways of affecting staff’s working times and conditions; ways of being and doing; and ways of understanding and producing leisure activities. Contrary to a professional discourse that depicts this universe as a non-scholastic space, the article will show that after-school professionals are prisoners of a school’s form and help to extend socialisation’s scholastic mode to encompass a school’s peripheral boundaries.

A partir de una investigación etnográfica dentro de centros de recreación periescolares situados en zonas populares, el artículo se propone sacar a la luz la influencia de la escuela y de la “forma escolar” en el trabajo de los profesionales de la animación. Expone que se ejerce una dominación escolar, a través de modalidades diversificadas, sobre los tiempos y los espacios de trabajo de los animadores y animadoras, sobre sus maneras de ser y de hacer, pero también sobre las modalidades de comprensión y de producción de las actividades recreativas. A la inversa de los discursos de los profesionales que presentan el sistema como un espacio no escolar, el artículo mostrará que los profesionales de la animación, prisioneros de la forma escolar, participan en la extensión del modo escolar de socialización en la periferia de la escuela.

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