De l’homogénéisation des associations lexicales créatives dickensiennes : le style dickensien mis à l’épreuve en traduction

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8 octobre 2015

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Julie Tarif, « De l’homogénéisation des associations lexicales créatives dickensiennes : le style dickensien mis à l’épreuve en traduction », Palimpsestes, ID : 10.4000/palimpsestes.1895


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Dans Oliver Twist, nombre d’associations lexicales sont marquées du sceau de l’hétérogénéité, d’un point de vue sémantique. Ce phénomène est manifeste à différents niveaux linguistiques, notamment au niveau syntagmatique, avec les associations métaphoriques et hypallagiques, et au niveau phrastique, avec les zeugmes sémantiques. Ces combinaisons lexicales hétérogènes sont à l’origine d’effets de sens animistes ou réifiants, typiques du style dickensien. Le processus d’homogénéisation, considéré par Antoine Berman comme une des principales forces anti-traductives, est à l’œuvre dans les traductions françaises de ces combinaisons lexicales proposées par Émile de La Bédollière et Alfred Gérardin, deux traducteurs du xixe siècle. Cette étude, d’une part, analyse les différentes opérations traductives utilisées par les deux traducteurs pour homogénéiser la texture du texte de départ, et, d’autre part, cerne la logique qui préside à ce phénomène d’homogénéisation, le degré de créativité des occurrences en question semblant être une variable essentielle dans les choix traductifs embrassés.

In Oliver Twist, many lexical associations are semantically heterogeneous. This phenomenon is visible at several linguistic levels, especially at the syntagmatic level, with metaphorical associations as well as with transferred collocations, and at the sentence level, with semantic zeugmas. These heterogeneous lexical associations are at the source of animistic and reifying effects typical of Dickensian prose. The process of homogenization, considered by Antoine Berman as one of the main forces threatening the translation process, is at work in the French translations of these lexical associations by Émile de La Bédollière and Alfred Gérardin, two 19th century translators. Therefore, on the one hand, this paper aims at analyzing the various translational operations used by the two translators in order to homogenize the texture of the source text, and on the other hand, it tries to find the logic which presides over this process of homogenization, the degree of creativity of the occurrences in question being seemingly an essential parameter in the translational choices embraced by the translators.

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