8 octobre 2015
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Sylvère Monod, « Traduire une traduction ? », Palimpsestes, ID : 10.4000/palimpsestes.408
Cet article rappelle que l’essai de Thomas De Quincey sur les derniers jours de Kant est en grande partie la traduction de l’ouvrage allemand d’E. A. Ch. Wasianski (disciple et ami du grand philosophe). L’article tente de déterminer en quoi consiste le travail d’un traducteur français de De Quincey : s’agit-il d’une traduction de traduction ? En s’appuyant sur l’analyse détaillée d’une série d’exemples précis, il s’efforce de définir l’attitude de De Quincey envers Wasianski et de découvrir ses principes de traduction, ainsi que d’expliquer les différences, voire les divergences entre les deux textes ; on constate que De Quincey aboutit à une version considérablement améliorée, enrichie et poétisée du petit livre allemand. De Quincey apparaît comme un traducteur créatif, qui transforme en grande littérature une prose simplement honnête.