24 mars 2017
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Véronique Bourhis et al., « Le modèle didactique du genre à l’épreuve de la classe », Pratiques, ID : 10.4000/pratiques.3374
La didactique du français à l’École primaire romande est construite en référence aux genres, lesquels constituent l’arrière plan théorique du Plan d’Études Romand (PER, 2010). Selon cette posture épistémologique, le modèle didactique du genre, appuyé sur une description des principales caractéristiques d’un genre donné, occupe une place nodale dans le processus de transposition didactique. Cette modélisation s’effectue en référence au PER, dans lequel il est recommandé d’aborder tous les regroupements de genre dès le premier cycle (1H-4H) tandis qu’au cycle 2 chacun d’eux fera l’objet d’un travail à deux reprises. Ceci signifie que chaque année il faut aborder au moins trois regroupements de genre pour se conformer à la conception spiralaire des apprentissages préconisée. Nous analysons trois productions écrites d’élèves de 4H (4e HarmoS, classe de fin du cycle 1 romand/CE1, fin du cycle 2 en France) et leurs productions des années antérieures (2H et 3H) concernant ce même genre. Quelles traces d’un déjà là dans les choix linguistiques, discursifs et stylistiques des élèves peut-on repérer ? Les élèves se distancient-ils ou non d’un schéma prototypique « simplification de la réalité réduite à des descripteurs » et font-ils preuve de capacité créatrice, mentionnée également dans le PER ?