Le financement de l’éducation prioritaire dans les collèges en France : un problème de volume ou de répartition ?

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20 avril 2022

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Ariane Azéma et al., « Le financement de l’éducation prioritaire dans les collèges en France : un problème de volume ou de répartition ? », Revue internationale d'éducation de Sèvres, ID : 10.4000/ries.7495


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Depuis ses débuts en 1981, la politique française d’éducation prioritaire repose principalement sur la répartition des moyens de fonctionnement. Les établissements ciblés reçoivent des sur-dotations en personnel et des crédits pédagogiques supplémentaires. Leurs personnels perçoivent une rémunération bonifiée. L’évaluation de cette politique est rendue difficile par la mauvaise connaissance des flux financiers qu’elle induit. Certains résultent de décisions prises au niveau national, d’autres au niveau de l’établissement ou des échelons décentralisés de l’administration et ceux qui proviennent des collectivités territoriales ne sont pas coordonnés avec ceux mis en œuvre par l’État. L’examen détaillé des lignes budgétaires contredit parfois les priorités affichées et des phénomènes de routinisation viennent contribuer aux distorsions. Les désajustements observés sont peu documentés, ce qui rend difficile la prise en compte des effets de contexte et de progressivité dans le temps qui constituent une question clef dans l’évaluation de l’éducation prioritaire et le calcul de sa performance.

Since its beginnings in 1981, priority education policy in France has relied mainly on the distribution of resources among schools. Schools located in designated priority areas are granted extra funding for staff and operating expenses. Their staff are granted a bonus salary. Evaluating this policy is a challenging task since related financial flows are difficult to trace. Some of them depend on national rules, others on regional or local administration decisions; decentralised funding is not coordinated with funding from the state. Detailed analysis of budgetary spending sometimes contradicts stated priorities and reveals distortions due to routine behaviour. Such imbalances are poorly documented, which makes it hard to take into account contextual effects and cumulative evolution through time, two key issues in evaluating the performance of priority education policies.

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