Independent Publisher in the Networks of Translation

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2006

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TTR : traduction, terminologie, rédaction ; vol. 19 no. 1 (2006)

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Hélène Buzelin, « Independent Publisher in the Networks of Translation », TTR: Traduction, terminologie, rédaction, ID : 10.7202/016663ar


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Résumé En Fr

Over the past ten years, the publishing and book selling industries (in Canada and elsewhere) have undergone a process of hyper-concentration that seems to threaten the future of independent publishing. How might this changing environment reflect on the attitudes of independent publishers toward translation and on the way they handle translation projects? This is the question this article seeks to examine. It is based on the first case study of a research programme that consists in following, by use of an ethnographic approach, the production process of literary translations in three independent Montréal-based publishing houses: from negotiations over the acquisition of translation rights to the launch of the translation. The article is divided into three parts. The first explains the rationale, methodology and ethics underlying this research; the second part tells the story of the title under study in a way that highlights the range of actors involved in the production of this translation, their own constraints and concerns, as well as the way publishing, editorial and linguistic/stylistic decisions intertwine. Based on this particular case, the third part discusses some of the strategies a publisher and his collaborators may devise in order to produce literary translations in an independent but network-based, competitive way. Particular emphasis is placed on strategies of cooperation such as co-translation and co-edition publishing, as well as on the role played by literary agents in the allocation of translation rights.

Au cours des dix dernières années, l’industrie du livre (au Canada comme ailleurs) a connu une vague de concentrations qui semble menacer les éditeurs littéraires indépendants. Comment ces changements se reflètent-ils dans la façon dont ces éditeurs perçoivent et réalisent des projets de traduction? Cet article tente d’apporter quelques éléments de réponse à cette question. La réflexion est fondée sur la première étude de cas d’un programme de recherche qui consiste à suivre, selon une démarche ethnographique, le processus de production de traductions littéraires dans différentes maisons d’édition indépendantes de Montréal, depuis les négociations relatives à l’achat des droits de traduction, jusqu’à la réception de la traduction. Le texte se divise en trois parties. La première explique l’objectif, la méthodologie et l’éthique sous-tendant cette recherche; la seconde relate l’histoire de la traduction à l’étude en faisant ressortir le rôle des différents acteurs ayant participé à sa production, leurs contraintes et préoccupations, ainsi que les liens entre les décisions d’ordre commercial, éditorial et linguistique/stylistique. La troisième et dernière partie propose une discussion et quelques pistes de recherche. Cet article dans son ensemble tente de mettre au jour quelques-unes des stratégies permettant à un éditeur et à ses collaborateurs de produire des traductions littéraires de façon « indépendante » mais compétitive, en travaillant selon une logique de réseau. L’étude porte une attention particulière aux stratégies de coopération telles que la co-traduction et la co-édition internationale, ainsi qu’au rôle des agents littéraires dans l’allocation des licences de traduction.

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