Repenser la traduction à travers le spectre de la coédition

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2007

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Meta : Journal des traducteurs ; vol. 52 no. 4 (2007)

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Hélène Buzelin, « Repenser la traduction à travers le spectre de la coédition », Meta: Journal des traducteurs / Meta: Translators’ Journal, ID : 10.7202/017693ar


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En 2001, Cay Dollerup et Silvana Orel-Kos de l’Université de Tampere signaient un article établissant l’importance de la coimpression dans le secteur de la littérature jeunesse. À partir d’un corpus de titres édités en France, Christian Robin (2006) suggérait plus récemment que la coédition serait devenue la norme dans le domaine du livre pratique. Mais qu’en est-il en dehors du livre illustré ? À quel point la coédition internationale se généralise-t-elle ? Quelles formes peut-elle prendre ? Que signale son essor pour les traducteurs et les éditeurs, et que laisse-t-il présager ? Enfin, en quoi cette pratique vient-elle modifier nos façons d’étudier la traduction ? Cet article tente d’apporter quelques éléments de réponse à ces questions. Prenant pour cadre d’études la pratique de quelques éditeurs et traducteurs du Québec, il vise à montrer que la coédition ne concerne plus uniquement les livres illustrés ni les « petits » marchés et les « petites » langues, mais se généralise au contraire à tous les secteurs, même aux plus littéraires, et aux langues internationales, prenant de multiples formes. Il interroge dans un second temps les implications théoriques et pratiques de ce constat.

In 2001, Cay Dollerup and Silvana Orel-Kos from Tampere University revealed how co-printing was a common practice in the translation of children’s books. More recently, based on his analysis of a corpus of how-to titles published in France, Christian Robin (2006) suggested that, in this particular sector, co-publishing had become the norm. But what about the other sectors of the industry? How widespread is international co-publishing really? What forms can it take? What are the consequences of such international partnerships for publishers, translators, and for those who study their practices: translation scholars? This essay proposes some tentative answers to these questions. Drawing on the practice of several Québec publishers and translators, this discussion aims to highlight how co-publishing is no longer exclusive to minor languages or illustrated books, but rather has tended to spread to other sectors of the industry, including the most “literary” ones, as well as to international languages. It explores finally the theoretical and practical implications of this fact.

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