Langues et traduction en équilibre : de Moncton mantra à Moncton Mantra

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2007

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Revue de l'Université de Moncton : ; vol. 38 no. 1 (2007)

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Catherine Leclerc, « Langues et traduction en équilibre : de Moncton mantra à Moncton Mantra », Revue de l’Université de Moncton, ID : 10.7202/018407ar


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Moncton mantra de Gérald Leblanc (1997) est un roman qui porte sur la naissance à l’écriture, mais aussi sur la difficulté d’écrire en contexte minoritaire. Comme dans plusieurs autres écrits minoritaires, on y trouve maints exemples d’« effets de traduction » (Simon, 1994). Cette part traductionnelle est redoublée dans la traduction anglaise de Jo-Anne Elder (2001). Comme l’original, la traduction est en quête d’une langue d’écriture. Et comme l’original oscillait entre des stratégies d’assimilation et de différenciation, la traduction recourt tantôt à l’ethnographie et tantôt à l’assimilation. Cet article explore l’équilibre précaire auquel arrivent l’auteur et sa traductrice. D’un côté, les difficultés que rencontre le roman dans la transmission de son récit s’intensifient dans la traduction. De l’autre, cette affinité entre stratégies d’écriture et de traduction fait du texte d’Elder un lieu de complicité et d’échos particulièrement puissant avec celui de Leblanc.

Gérald Leblanc’s novel, Moncton mantra (1997), is about the birth of a writer, but it also about how difficult it is to write in a minority context. As in many literary texts written by linguistic minorities, it is full of “translation effects” (Simon, 1994). In turn, the English version doubles these effects. Like the original, Jo-Anne Elder’s translation (Moncton Mantra, 2001) tries to find the right language to tell Leblanc’s story. Whereas Leblanc’s text oscillates between assimilation and differentiation, Elder’s translation navigates between assimilation and ethnography. This article explores the precarious linguistic balance achieved by both Leblanc and his translator. On the one hand, the challenge of conveying the experience related in the novel is intensified in the translation. On the other hand, the affinity between Leblanc’s writing strategies and Elder’s translation strategies makes her work resonant and complicit with Leblanc’s.

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