La langue médicale : une langue de spécialité à emprunter le temps d’une traduction

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1995

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TTR : traduction, terminologie, rédaction ; vol. 8 no. 2 (1995)

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Tous droits réservés © TTR: traduction, terminologie, rédaction — Les auteurs, 1995



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Maurice Rouleau, « La langue médicale : une langue de spécialité à emprunter le temps d’une traduction », TTR: Traduction, terminologie, rédaction, ID : 10.7202/037216ar


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La langue médicale : une langue de spécialité à emprunter le temps d'une traduction – Comme une langue de spécialité naît du besoin que ressentent les spécialistes de communiquer entre eux de façon concise et sans ambiguïté, elle est forcément réservée aux initiés, c'est-à-dire aux spécialistes. Pour maîtriser cette langue, le traducteur ne doit pas seulement connaître les termes; il lui faut savoir les enchaîner dans un discours cohérent qui reflète les usages du domaine. Les particularités d'usage concernent tantôt le terme : son évolution et l'utilité de son étymologie; les besoins qui ont présidé à sa création; l'utilisation particulière des adjectifs; tantôt l'articulation du terme en discours : la préposition à utiliser; l'emploi des modes verbaux, etc. L'apprentissage de cette langue s'apparente donc, à bien des égards, à l'apprentissage d'une langue seconde. Le traducteur spécialisé dans le domaine médical doit connaître la langue médicale s'il veut produire un texte idiomatique. Et à l'instar de tout spécialiste, il n'utilisera cette langue que dans l'exercice de sa profession.

Medical Language: Switching into LSP when Translating – Since an LSP develops out of the perceived need of specialists to intercommunicate in a precise and non-ambiguous manner, the use of such a language will necessarily be restricted to insiders, i.e. specialists. It is not sufficient that the translator be familiar with the terms and expressions of a given LSP; he or she must also be able to incorporate them into a coherent discourse that faithfully reflects the usages peculiar to that field of specialization. These particularities of use embrace the terms employed: the way they have developed and the relevance of their etymology; the needs that impelled the creation of these terms; the specific use of adjectives. The particularities of use also extend to the discursive framework: the choice of preposition, the use of tenses, and so on. Learning an LSP is, thus, in many respects similar to learning a second language. Translators who specialize in the field of medicine must be familiar with medical language if they wish to produce an idiomatic text. However, like all specialists, they will only use this language in the exercise of their profession; once the translation is finished, they will switch back to normal discourse.

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