Identité et sentiment d’appartenance chez les jeunes anglophones de Montréal

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2014

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Recherches sociographiques ; vol. 55 no. 3 (2014)

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Résultat d’une construction sociale, l’identité ne peut être considérée comme linéaire et figée. Elle représente plutôt un phénomène fluide, fortement influencé par des pratiques sociales imbriquées dans des rapports de pouvoir précis. Ce phénomène est d’autant plus vrai dans le cas des minorités linguistiques que celles-ci sont amenées à vivre à la frontière de deux langues et de deux cultures – et parfois même de trois dans le cas de minorités ethniques. Les résultats de notre analyse sont tirés d’une étude ethnographique effectuée en milieu scolaire anglophone dans la région de Montréal. Au terme de trois années de terrain, nous avons fait trois constatations : qu’une identité bilingue ou trilingue était présente chez ces jeunes, que diverses représentations de la communauté anglophone et de l’appartenance de groupe coexistaient, et enfin que les jeunes participants ont dit ne pas se sentir intégrés à la majorité francophone de la province, même si leur discours ne démontre aucunement qu’ils éprouvent un sentiment de minorisation dans leurs rapports avec le groupe majoritaire.

As the product of a social construction, identity cannot be considered as being linear and fixed. Rather, identity is a fluid phenomenon that is strongly influenced by social practices, which are in turn embedded in specific power relations. This phenomenon is all the more true for linguistic minorities, since these live at the frontier between two languages and two cultures — and sometimes even three in the case of racial and ethnic minorities. The results of our analysis are drawn from an ethnographic study conducted in English schools in the Montreal area. At the end of three years of field study, the results indicated 1) the presence of a bilingual or trilingual identity among the young; 2) diverse representations of the anglophone community; and 3) the young participants conceded that they did not feel like they were a part of the French-speaking majority in the province; yet at the same time they did not express a sense of minority status in their relationship with the majority group.

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