L’adaptation cinématographique comme héritage aporétique : l’hantologie shakespearienne dans Ran d’Akira Kurosawa

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2014

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Études littéraires ; vol. 45 no. 3 (2014)

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Cet article a pour objet le film Ran d’Akira Kurosawa (1985), qui se veut une adaptation de la pièce King Lear de William Shakespeare. Il s’agit ici d’étudier ce qui se passe (ou ce qui ne passe pas) entre l’oeuvre originale et son adaptation, mais aussi dans leurs intrigues respectives. Loin de se limiter à voir l’oeuvre cinématographique japonaise comme la simple traduction transculturelle d’une pièce de théâtre occidentale, cet article reprend la notion d’hantologie de Jacques Derrida et propose de voir réapparaître en Ran ce qu’a toujours été la pièce shakespearienne : une fable portant sur une certaine impossibilité d’hériter, ou encore sur l’absence d’héritage pris comme héritage.

Akira Kurosawa’s 1985 movie Ran is a new take on William Shakespeare’s King Lear. Considering Ran as more than just a cultural translation of a Western play, this essay looks at how the original English text was adapted in Kurosawa’s film, and compares their respective plot lines. In so doing, this essay calls on Jacques Derrida’s concept of hauntology and suggests that the movie is a faithful echo of the original play : a tale about the impossibility of inheritance, also seen in itself as a legacy.

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