Les théories de la criminalisation à l’épreuve de la prostitution

Fiche du document

Date

2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Revue générale de droit ; vol. 47 no. 1 (2017)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Droits d'auteur © Faculté de droit, Section de droit civil, Université d'Ottawa, 2017




Citer ce document

Marie-Pierre Robert et al., « Les théories de la criminalisation à l’épreuve de la prostitution », Revue générale de droit, ID : 10.7202/1040496ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Dans la foulée de l’arrêt Bedford et de l’adoption de la loi modifiant le Code criminel qui a suivi celui-ci, le présent article s’intéresse à la criminalisation des infractions reliées à la prostitution au Canada. Plus précisément, il analyse les théories de la criminalisation qui peuvent être utilisées afin de tenter de justifier la criminalisation de certaines infractions relatives à la prostitution : le moralisme juridique, la théorie du préjudice ainsi que les valeurs de la Charte et le vivre ensemble. Révélant leurs limites, ces théories parviennent difficilement à justifier la criminalisation de la prostitution.

On the heels of the Bedford judgment and the subsequent modifications to the Criminal Code, this paper discusses the criminalization of prostitution-related offences in Canada. More specifically, it analyzes the various theories mustered to justify criminalization of various prostitution-related offences: legal moralism, harm principle, as well as the values expressed in the Charter and the principle of living together. These theories all have their limits and can hardly justify criminalizing prostitution.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en