Comments for the roundtable on Yanni Kotsonis, States of Obligation: Taxes and Citizenship in the Russian Empire and Early Soviet Republic (Toronto: University of Toronto Press, 2014)

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2016

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Journal of the Canadian Historical Association ; vol. 27 no. 2 (2016)

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Heather Coleman, « Comments for the roundtable on Yanni Kotsonis, States of Obligation: Taxes and Citizenship in the Russian Empire and Early Soviet Republic (Toronto: University of Toronto Press, 2014) », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, ID : 10.7202/1040563ar


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Résumé En Fr

This response to Yanni Kotsonis’ States of Obligation focuses on Kotsonis’ intervention in one of the fundamental questions of Russian historiography, the relationship between state and society. Kotsonis argues that new kinds of taxes (and especially new modes of assessment of those taxes) brought a new kind of citizen into being, one whose relationship with the state was individualized and participatory, but not representative. This commentary acknowledges that Kostonis persuasively demonstrates that state officials used taxation first to identify and then to construct a particular type of citizen. However, it asks whether Kotsonis’ conclusions about a state-centred emergence of the Russian person and of a Russian model of citizenship, anchored in obligations rather than rights, simply reproduces the aspirations of the bureaucrats he studies while underestimating society’s interactions with these processes and its ability to articulate alternatives.

Cette réponse au livre de Yonni Kotsonis, States of Obligation, s’attarde à la réflexion de l’auteur sur l’un des aspects fondamentaux de l’historiographie russe : à savoir la relation qui existe entre l’État et la société. Kotsonis avance que de nouvelles taxes (et en particulier les nouveaux modes d’estimation de ces taxes) ont créé un nouveau type de citoyen favorisant une participation individualisée et participative, mais non représentative. Ce commentaire reconnaît que Kotsonis démontre de manière convaincante que les fonctionnaires d’État ont utilisé la fiscalité pour identifier, puis construire un certain type de citoyen. Toutefois, il convient de se demander si les conclusions de Kotsonis sur l’émergence de l’individu et d’un modèle de citoyenneté russe basée sur l’État, davantage rivée aux obligations qu’aux droits, ne projettent pas plutôt simplement les aspirations des bureaucrates qu’il étudie, au risque de de sous-estimer d’une part les rapports dynamiques qu’entretien la société avec le processus de fiscalité et, d’autre part, son habileté à formuler des voies alternatives.

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