Émile Nelligan en espagnol : quatre versions latino-américaines d’un même « soir d’hiver »

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2018

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Meta : Journal des traducteurs ; vol. 63 no. 1 (2018)

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Madeleine Stratford, « Émile Nelligan en espagnol : quatre versions latino-américaines d’un même « soir d’hiver » », Meta: Journal des traducteurs / Meta: Translators’ Journal, ID : 10.7202/1050521ar


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Émile Nelligan est un des plus grands auteurs de la poésie québécoise, symbole du « poète maudit ». De tous les membres de l’École de Montréal, il est le plus traduit en espagnol. Éditées au Mexique dès les années 1980, les premières versions sont rééditées, révisées et augmentées à la fin des années 1990. En outre, deux anthologies mexicaines et une espagnole publient une sélection traduite entre 1996 et 2002. Mis en musique et inclus dans de nombreux manuels, Soir d’hiver constitue l’un des plus grands « classiques » nelliganiens. À ce jour, nous en avons répertorié quatre versions espagnoles : une de Marco Antonio Campos (éditée d’abord en 1989, puis en 1999), une de Lorenza Fernández del Valle et Juan Carvajal (1996), une de Benjamín Valdivia (2002) et une dernière de Miguel Frontán (non datée, sur le Web). Curieusement, aucune d’entre elles ne reproduit, à première vue, le schéma métrique ou rimique du poème original. Pourtant, l’un des traducteurs prétend avoir apporté une grande attention à la « musique » des vers, quitte à en sacrifier le sens. Cette étude déterminera sous quel angle les traducteurs ont abordé l’aspect sonore du poème, en comparant les caractéristiques phoniques des retraductions et leurs effets en regard de la « trame sonore » originale.

Émile Nelligan is one of the greatest poets in Quebec, the ultimate poète maudit. Of all the members of the Montreal School, he is the most translated into Spanish. Originally published in Mexico in the 1980s, the first versions were reissued, revised and expanded in the late 1990s. In addition, two Mexican and one Spanish anthologies containing a selection of his work were published between 1996 and 2002. Set to music and included in many textbooks, Soir d’hiver remains one of the greatest Nelligan “classics.” To date, four Spanish versions have come out: one by Marco Antonio Campos (first published in 1989, then in 1999), one by Lorenza Fernández del Valle and Juan Carvajal (1996), one by Benjamín Valdivia (2002) and one by Miguel Frontán (undated, online). Curiously, none of them reproduces at first sight the metrical or rhyme scheme of the original poem. However, one of the translators claims to have paid special attention to the “music” of the lines, even if it meant sacrificing their meaning. This study will determine how the translators approached the poem’s sonority by comparing the poem’s original “soundtrack” with the phonic characteristics of the re-translations and their effects.

Émile Nelligan es uno de los mejores poetas de Quebec, símbolo del “poeta maldito”. De todos los miembros de la Escuela de Montreal, es el más traducido al español. Publicadas en México en los años 1980, las primeras versiones fueron reimpresas, revisadas y aumentadas al final de los años 1990. Además, dos antologías mexicanas y una española publican una selección traducida de su obra entre 1996 y 2002. Puesto en música e incorporado en muchos manuales, Soir d’hiver es uno de los más grandes “clásicos” de Nelligan. Hasta la fecha, se identificaron cuatro versiones en español: una de Marco Antonio Campos (publicada por primera vez en 1989 y luego en 1999), una de Lorenza Fernández del Valle y Juan Carvajal (1996), una de Benjamín Valdivia (2002) y una de Miguel Frontán (sin fecha, en la web). Curiosamente, ninguno de ellos reproduce, a primera vista, el esquema métrico o rítmico del poema original. Sin embargo, uno de afirma haber prestado una gran atención a la “música” de los versos, a riesgo de sacrificar el significado. Este estudio determinará desde qué ángulo los traductores abordaron el aspecto sonoro del poema, comparando las características fónicas de las re-traducciones y sus efectos en relación con la “banda sonora” original.

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