L’enrichissement injustifié, l’union de fait et l’emprunt à la common law en droit mixte du Québec

Fiche du document

Date

2018

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Les Cahiers de droit ; vol. 59 no. 3 (2018)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Université Laval, 2018



Citer ce document

Robert Leckey, « L’enrichissement injustifié, l’union de fait et l’emprunt à la common law en droit mixte du Québec », Les Cahiers de droit, ID : 10.7202/1052478ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

Le présent texte examine la réceptivité du système de droit mixte québécois à l’égard de l’emprunt à la common law et le pouvoir des tribunaux de première instance de faire évoluer le droit. L’auteur étudie le cas de l’enrichissement injustifié en matière d’union de fait. Invités à s’inspirer de l’affaire de common law Kerr c. Baranow traitée par la Cour suprême du Canada, les juges en soulignent les origines étrangères, prennent acte du fait que la Cour d’appel en a déclaré les principes applicables et se taisent parfois sur leur provenance. La notion de la complétude du droit civil, selon laquelle il n’y a pas lieu de se référer aux sources de common law, ne s’est pas entièrement imposée. Toutefois, les traces de l’origine étrangère de l’emprunt s’estompent rapidement. Ce processus d’intégration de l’emprunt donne l’apparence d’un évènement ponctuel plutôt que d’un processus d’échange constant entre le droit civil et d’autres traditions.

How open is the mixed jurisdiction of Quebec towards ideas from the common law, and what is trial judges’ scope for developing the law ? Unjust enrichment in the cohabitation context serves as a case study. Encountering the approach in the Supreme Court of Canada’s common-law judgment Kerr v. Baranow, judges have emphasized its foreignness, noted that the Court of Appeal declared its principles applicable, and sometimes made no mention of its source. The idea of the civil law’s completeness or autonomy — under which reference to the common law has no place — has not wholly prevailed. Nevertheless, signs of the transplant’s origins fade quickly. This process of integration looks like an occasional occurrence, rather than an ongoing exchange between legal traditions.

Este texto examina la receptividad del sistema de derecho mixto quebequense se que ha sustentado del common law, y del poder que tienen los tribunales de primera instancia para que el derecho evolucione. El texto estudia el caso del enriquecimiento injustificado en materia de unión de hecho. Exhortados para inspirarse del caso de common law de Kerr contra Baranow, el cual fue pronunciado por la Corte Suprema de Canadá, los jueces han hecho hincapié en fuentes extranjeras, han considerado el hecho que la Corte de Apelaciones haya declarado los principios aplicables, y algunas veces, han guardado silencio sobre su proveniencia. La noción de cabalidad del derecho civil, según la cual no procede referirse a las fuentes del common law no se ha impuesto en totalidad. No obstante, los indicios de origen extranjero que se han tomado, se desvanecen rápidamente. Este proceso de integración del préstamo tiene la apariencia de ser un evento puntual, más que el de un proceso de intercambio constante que se realiza entre el derecho civil y otras tradiciones.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en