Biosuivi du marais Léon-Provancher depuis sa mise en eau (1996-2016) : implications pour la conservation d’un milieu humide aménagé

Fiche du document

Date

2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Le Naturaliste canadien ; vol. 144 no. 2 (2020)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © La Société Provancher d'histoire naturelle du Canada, 2020




Citer ce document

Julie Robitaille et al., « Biosuivi du marais Léon-Provancher depuis sa mise en eau (1996-2016) : implications pour la conservation d’un milieu humide aménagé », Le Naturaliste canadien, ID : 10.7202/1073991ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

La création de milieux humides « artificiels » joue un rôle important pour le maintien de la biodiversité et contribue à fournir des services écosystémiques variés. En 1996, des terres en friche ont été ennoyées dans ce qui allait devenir le marais Léon-Provancher à Neuville (Québec). Afin d’évaluer l’état de l’environnement aquatique de ce marais artificiel, nous avons analysé la qualité de l’eau en 2016, et utilisé l’approche de biosuivi basé sur les assemblages de diatomées. Une analyse paléolimnologique des assemblages diatomifères provenant d’une carotte sédimentaire prélevée dans le marais a révélé une dominance de taxons benthiques préférant les eaux douces à saumâtres à pH neutre-alcalin, tolérants aux fluctuations de température de l’eau, de conductivité et d’état trophique, au cours des 20 premières années d’existence du marais. L’application de l’Indice Diatomées de l’Est du Canada (IDEC) indique que la qualité de l’eau du marais peut être qualifiée de bonne à excellente durant la période étudiée. Les changements mineurs observés dans les assemblages de diatomées depuis 1996 semblent plutôt corrélés à des variations du niveau de l’eau qu’à sa qualité. Ces conditions environnementales de référence seront utiles au suivi et à la gestion de l’écosystème du marais afin d’en assurer la conservation.

Human-made wetlands play an important role in maintaining biodiversity and provide a wealth of ecosystem services. In 1996, abandoned farmland near Neuville (Québec, Canada) was flooded to create what is now the marais Léon-Provancher. In 2016, the water quality of this artificially created marsh was analyzed, and a biomonitoring approach using diatoms as environmental indicators was used to assess the state of the aquatic environment. A paleolimnological study of the diatom assemblages in a sediment core taken from the wetland revealed that during its first 20 years, the wetland was characterized by a dominance of benthic taxa preferring fresh to slightly brackish water with a neutral to slightly alkaline pH, and tolerant to fluctuations in water temperature, conductivity and trophic state. Use of the Eastern Canada Diatom Index (ECDI) indicated that the water quality of the wetland was good to excellent during the period studied. The small changes observed in diatom assemblages since 1996 appear to be more correlated to variations in water level than to water quality. This baseline environmental information will be useful for future monitoring and management of the marsh ecosystem, including its catchment, to help ensure its preservation.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en