10 janvier 2024
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info:eu-repo/grantAgreement//101021607/EU/Ce travail a été financé par le projet CounteR - "Privacy-First Situational Awareness Platform for Violent Terrorism and Crime Prediction, Counter Radicalization and Citizen Protection", dans le cadre du programme Horizon 2020 de l'Union européenne (convention de subvention : 101021607)./COUNTER
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Séraphin Alava et al., « Contenus numériques extrêmes : étude des conversations radicales des groupes d'ultra-droite en France: Projet Counter », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.0epozn
Formes d'action extrémiste en ligne : processus d'endoctrinement et discours Les formes d'action extrémiste sont diverses et peuvent varier en fonction de l'idéologie, de la motivation, de l'organisation interne, du soutien extérieur, des objectifs et des ressources des entités, groupes ou individus impliqués, parfois de manière isolée [Référence]. Dans ce chapitre, nous nous intéressons plus particulièrement à l'organisation des groupes d'extrême droite sur le web, et notamment sur les médias sociaux. Les discours et formes d'action violents en ligne représentent un phénomène complexe, multifactoriel (Neumann, 2015 ; Bouchard, 2015) et en constante évolution. On sait aujourd'hui que l'utilisation massive des médias sociaux a un effet amplificateur sur la prolifération des contenus violents (Conway, 2006 ; 2007 ; 2011), en particulier pour les individus isolés (Ravndal, 2013) et notamment à travers la diffusion d'idées extrémistes (Conway, 2006, 2007). Cela peut s'expliquer par l'utilisation généralisée de pseudonymes, l'anonymat et la disponibilité croissante de plateformes cryptées (Telegram, Discord ou Signal). Internet offre aux idéologies radicales une portée mondiale (Conway, 2006) grâce à des techniques de marketing en ligne sophistiquées et à des efforts de persuasion qui permettent aux groupes radicaux d'attirer de nouveaux adeptes. Les médias sociaux, les forums en ligne et les applications de messagerie instantanée sont devenus des canaux essentiels pour leur communication, d'autant plus qu'ils offrent des formats graphiques attrayants pour agrémenter les messages violents (Colin, Lefebvre et Casoni, 2022). Cette évolution rapide des usages oblige les chercheurs à s'adapter en permanence aux nouvelles technologies et aux nouvelles modalités de communication en ligne (Settoul, 2022 ; Turpin, 2022).Ce travail a été financé par le projet CounteR - "Privacy-First Situational Awareness Platform for Violent Terrorism and Crime Prediction, Counter Radicalization and Citizen Protection", dans le cadre du programme Horizon 2020 de l'Union européenne (convention de subvention : 101021607).