L’Antiquité « à la mode » : traduction et travestissement littéraires, de la France à l’Angleterre (1650–1700)

Fiche du document

Date

2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
Renaissance and Reformation ; vol. 43 no. 2 (2020)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

© All Rights Reserved, 2020Canadian Society for Renaissance Studies / Société canadienne d'études de la Renaissance; Pacific Northwest Renaissance Society; Toronto Renaissance and Reformation Colloquium; Victoria University Centre for Renaissance and Reformation Studies



Citer ce document

Marie-Alice Belle, « L’Antiquité « à la mode » : traduction et travestissement littéraires, de la France à l’Angleterre (1650–1700) », Renaissance and Reformation / Renaissance et Réforme, ID : 10.33137/rr.v43i2.34799


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet essai propose une étude parallèle des traductions anglaises des classiques antiques publiées dans la seconde moitié du dix-septième siècle anglais et de leurs « imitations » burlesques qui connaissent aussi (paradoxalement) à cette époque un véritable âge d’or. Alors que la critique littéraire a pu souligner la dynamique « hypertextuelle » (Genette) du travestissement littéraire, et ses liens avec le déclin des modèles littéraires et sociaux hérités de l’humanisme européen, on explore plus systématiquement ici les connexions intertextuelles et discursives, mais aussi matérielles et éditoriales qui associent intimement la « mode » littéraire du travesti avec les codes et pratiques néoclassiques de la traduction, en particulier le modèle français des « belles infidèles », lequel s’impose alors en Angleterre.

This essay offers a parallel study of English translations of the Classics published in seventeenth-century Britain and their subversive « imitations » also (paradoxically) flourishing at the time. While scholars have highlighted the « hypertextual » (Genette) dynamics of literary travesties and linked them to the decline of social and literary models inherited from the Humanist tradition, this study focuses more specifically on the intertextual and discursive, but also material and editorial connections that intimately associate « à la mode » rewritings of the Classics with neoclassical translation codes and practices — in particular the French « belles infidèles » model that becomes dominant in Britain at that very same time.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en