2021
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Virginie Tellier, « Les formes du primitif dans Une chronique de famille de Sergueï Aksakov (1856) », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.1723b4...
Une chronique de famille (1856) fait partie des œuvres d’Aksakov a caractère autobiographique. L’auteur y raconte l’installation dans la province d’Orenbourg du grand-père du narrateur, Sergueï Bagrov, puis le mariage de ses parents. Racontant les temps d’avant sa propre naissance, le narrateur – et sans doute l’auteur avec lui – entreprend de surmonter la déchirure entre vieux et nouveau mondes, pour ouvrir la voie à une certaine modernité. C’est de cette dynamique que cet article essaie de rendre compte, en s’intéressant d’abord à la représentation de la colonisation de la province d’Orenbourg, puis au temps mythique des origines, qui dessine une préhistoire bien plus qu’il n’appartient à l’histoire, et enfin à ce qui pourrait constituer la dimension primitive de la poétique d’Aksakov.