2 septembre 2024
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Barbara Redlingshofer et al., « Comment optimiser le nouveau maillon de la lutte contre le gaspillage alimentaire ? », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.13140/RG.2.2.14643.85285
Le projet Newlink s'est intéressé à l'optimisation de la redistribution d'excédents de repas de la restauration collective. La difficulté pour les acteurs est d'intégrer cette démarche éthique et sociale dans un contexte local avec ses spécificités, tout en garantissant les qualités sanitaire et environnementale des aliments au moment de leur consommation. Le travail a mis en lumière : • la diversité des modèles d'organisation des cuisines centrales, intermédiaires et associations ; • le développement d'acteurs intermédiaires aux statuts juridiques et modèles économiques très divers ; • les contraintes administratives, logistiques et organisationnelles qui pèsent sur ce nouveau maillon.Des opportunités d'optimisation se dessinent mais nécessitent un soutien plus fort des pouvoirs publics pour structurer des filières de don solides et répondant aux besoins des associations et des personnes en situation de précarité alimentaire. L'étude démontre que pour identifier les sources d'excédents, les quantités et les receveurs potentiels à un niveau local, il faut développer des coopérations et une ingénierie territoriale aujourd'hui inexistantes. Cet accompagnement pourrait être mené par des communes, intercommunalités ou départements, au titre du développement économique, de la restauration collective ou de l'action sociale. L'Etat pourrait avoir un rôle de communication et de garant du cadre. Enfin, les modèles économiques sont fragiles et dépendent de subventions. Une action publique coordonnée viserait à simplifier les financements et à les sécuriser.