Caractériser l’alimentation carnée dans les villes du nord-ouest de la Gaule romaine à partir des déchets osseux : l’exemple de Ribemont-sur-Ancre

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2020

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Alice Bourgois et al., « Caractériser l’alimentation carnée dans les villes du nord-ouest de la Gaule romaine à partir des déchets osseux : l’exemple de Ribemont-sur-Ancre », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.4ghj9u


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Cet article a pour origine un paradoxe : les éléments permettant d’étudier l’alimentation se retrouvent rarement dans les maisonselles-mêmes, où les sols sont régulièrement balayés. L’archéologie de l’alimentation est donc une archéologie de la poubelle, il faut examinerchaque latrine, chaque puits ou cellier désaffecté et chaque dépotoir pour y retrouver des restes de repas, sous la forme de céramiques brisées, degraines carbonisées et de fragments d’os découpés et rognés. Peut-on pour autant restituer le menu de la cena à partir de ces vestiges ? Certesil est possible pour la partie carnée de présenter un spectre faunique précisant quelles espèces et quels morceaux de viandes étaient privilégiésselon les périodes, mais les données sont difficilement quantifiables. À travers une série d’exemples choisis du Nord-Ouest de la Gaule romaine :Ribemont-sur-Ancre, Eu « Bois l’Abbé », Vieil-Evreux et Amiens, l’objectif sera de dresser une liste d’éléments, issus de l’archéozoologie,permettant de mieux caractériser la consommation carnée dans les habitats urbains du Haut Empire, afin de définir les limites et lesperspectives de la discipline sur cet aspect.

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