Ce document est lié à :
Les pratiques contemporaines de consommation de plantes sauvages alimentaires par des habitants des Alpes-de-Haute-Provence interrogés au cours de l’année 2015
Contrat de dépôt signé avec le Musée ethnologique de Salagon. Un contrat d’autorisation a été signé avec chaque informateur.trice. Les fichiers mis en ligne sont des extraits uniquement. , Extrait en ligne et réutilisation non commerciale autorisée
Pauline Mayer et al., « Tour des plantes sauvages comestibles des alpes du sud et de leur préparation avec une habitante native d'Embrun et passionnée de botanique depuis son enfance », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.89e5m1
Une habitante de Volonne, originaire d’Embrun, se souvient des plantes sauvages que cuisinait sa grand-mère dans son enfance et donne de nombreuses informations sur la flore locale et sur la préparation des plantes sauvages comestibles. Passionnée de botanique depuis très jeune, elle a acquis ce savoir par transmission orale. Elle se souvient des gratins d’herbes sauvages, des salades de pissenlits et des soupes d’herbes que faisait sa grand-mère. L’informatrice trouve qu’il y a des différences de goût entre les espèces de plante qu’elle cueille dans les Hautes-Alpes, autour d’Embrun, et celles qu’elle trouve près de Volonne dans la Haute-Provence. Parmi les espèces qu’elle cueille régulièrement, elle nomme notamment la roquette, la doucette et les asperges sauvages. L’informatrice dit être aussi une amatrice de cueillette champignons et de baies sauvages. Vers la fin de l’entretien, l’enquêtrice et l’informatrice échangent sur les appellations régionales des espèces locales.