Modélisation de l’intonation interlangue: le cas des questions

Fiche du document

Date

23 juin 2014

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Sujets proches Fr

anglais

Citer ce document

Nicolas Ballier et al., « Modélisation de l’intonation interlangue: le cas des questions », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.8cwhag


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

In this paper, we study the intonational patterns observed in learners’ productions in order to evaluate what motivates the deviations observed: systemic differences between the learners’ L1 and the L2, differences in phonetic implementation, etc. The analysis consists of a cross-comparison of the intonation of yes-no questions in French, English and English as an L2. It is based on five information-seeking yes no questions that were extracted from the AixOx corpus, which contains a set of 40 texts that were read by 10 native French speakers, 10 Native English speakers and 20 French learners of English. The analysis of the data showed that the differences between native and non-native speakers do not affect the form of the nuclear contour. It mostly shows that French speakers of English have a tendency to assign a rising pitch movement at the end of prosodic words, which leads to a clear difference in rhythm.

Cet article propose d’étudier les patrons prosodiques observés dans la production d’apprenants afin d’évaluer ce qui contraint les déviances : des différences systémiques entre la L1 des apprenants et la L2, des différences d’implémentation phonétique, etc. L’analyse consiste en une étude croisée de l’intonation des questions polaires en français, en anglais et en anglais L2. Cinq questions polaires ont été extraites du corpus AixOx, ensemble de 40 textes qui ont été lus par 10 locuteurs natifs de français, 10 locuteurs natifs d’anglais et 20 apprenants francophones d’anglais (10 de niveau indépendant et 10 de niveau expérimenté). L’analyse des données montre que les différences entre natifs et non natifs n’affectent pas la forme du contour nucléaire, mais que les apprenants francophones d’anglais tendent à assigner un mouvement montant à la fin des mots prosodiques, ce qui engendre une claire différence de rythme.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en