Are We Heading Towards a Reversal of the Trend for Ever-Greater Mobility ?

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29 novembre 2012

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Jean Loup Madre et al., « Are We Heading Towards a Reversal of the Trend for Ever-Greater Mobility ? », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.92zx9x


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Résumé En Fr

In most industrialised countries, it can be seen that urban mobility and car traffic have stagnated since the early 2000s. In France, the report on traffic conducted by the National Transport Accounts Commission shows a similar break in the trend, which was confirmed by household travel surveys (EMDs) in most major cities, including Lille, Lyon and Strasbourg, and later by the National Transport and Travel Survey (ENTD), which shows that the trend can be attributed primarily to people living in large urban areas and provides an overall view of mobility: trips have become less frequent (with unbroken workdays) and less exclusively taken by car (as more young adults adopt multimodal behaviours), and car ownership is decreasing in the centre of greater Paris, as, for that matter, in the centre of London. Does this levelling-off of traffic suggest that the saturation point is near (with a decoupling of traffic and income trends in the most densely populated areas or above a certain standard of living) or, rather, a cancelling out of opposite trends (continued growth in rural and suburban areas and decline amongst residents of the most densely populated areas) ? Is this a structural phenomenon (population ageing, etc.) or a cyclical one linked to rising and volatile fuel prices and the recession? We shall explore these issues in the light of data collected in France, supplemented by selected data from other developed countries, and then move on to a comparison with a number of Mexican cities in order to consider the extent to which, and in what timeframe, these trends could spread southward to the emerging economies.

Dans la plupart des pays industrialisés on assiste depuis le début des années 2000 à une stagnation de la mobilité urbaine et du trafic automobile. En France, le Bilan de la Circulation établi par la Commission des Comptes Transport de la Nation montre une rupture de tendance analogue qui a été confirmée par les Enquêtes Ménages Déplacements (EMD) dans la plupart des grandes villes, notamment Lille, Lyon, Strasbourg, puis par l'Enquête Nationale Transport et Déplacements (ENTD) qui permet de l'imputer essentiellement aux habitants des grands pôles urbains et de la resituer dans une vision d'ensemble de la mobilité: les déplacements sont moins fréquents (journée continue) et moins exclusivement automobiles (comportements multi-modaux des jeunes adultes), la motorisation des ménages décroît au coe½ur de l'agglomération parisienne comme d'ailleurs de celle de Londres... Ce plafonnement de la circulation traduit-il l'approche de la saturation (découplage entre évolutions des trafics et des revenus dans les régions les plus denses ou au-delà d'un certain niveau de vie ?) ou plutôt la superposition d'évolutions contraires (poursuite de la croissance chez les ruraux et péri-urbains vs. recul chez les habitants des zones les plus denses) ? S'agit-il d'un phénomène structurel (vieillissement de la population...) ou conjoncturel lié à l'augmentation et à la volatilité du prix des carburants, à la récession ? Nous examinerons ces questions à la lumière de données collectées en France, complétées par quelques données de pays développés pour ensuite les comparer à quelques villes mexicaines, afin d'envisager dans quelle mesure et à quel horizon ces tendances pourraient s'étendre dans les pays du Sud.

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