Qui survit en licence ? Analyse de survie en licence des bacheliers en général et des bacheliers professionnels en particulier

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20 mars 2025

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Joël Zaffran, « Qui survit en licence ? Analyse de survie en licence des bacheliers en général et des bacheliers professionnels en particulier », L’Orientation scolaire et professionnelle, ID : 10670/1.933b12...


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Les travaux en France sur le décrochage universitaire en général et sur le décrochage en licence en particulier sont abondants. Ces travaux mettent en exergue l’effet des facteurs sociodémographiques et de la pédagogie universitaire sur l’obtention du diplôme. Ils pointent également l’importance du décrochage au cours de première année de licence. Cependant, les travaux prenant en compte la nature processuelle du phénomène ne mesurent pas le risque de décrocher à partir du temps écoulé entre le début de suivi et la fin du suivi. Une mesure de cette nature est au centre de l'analyse du temps de survie. À partir des données du panel « Bacheliers de 2014 dans l’enseignement supérieur », l’article propose une analyse de survie qui mesure d’abord la probabilité que le décrochage se produise à un instant donné, selon le temps de survie en licence des bacheliers. Elle prédit ensuite l'effet de plusieurs variables explicatives sur la durée de survie en licence. Les résultats montrent que le décrochage en licence, certes évolutif, présente des paliers plus ou moins importants dans le temps. Ils confirment également la spécificité des bacheliers de série professionnelle : quelle que soit la filière d’études de licence ils sont confrontés à un risque plus élevé que les autres bacheliers de décrocher que ce soit à court terme ou à long terme. La conclusion soulève la question d’un phénomène qui intervient à court terme et perdure dans le temps long.

Research in France on university dropout in general and dropout during the bachelor's degree (licence) in particular is abundant. These studies highlight the impact of sociodemographic factors and university pedagogy on degree attainment. They also point out the significant dropout rate in the first year of the bachelor's degree. However, work that takes into account the processual nature of the phenomenon does not propose statistical modeling that approaches dropping out from a starting point (the beginning of follow-up of a cohort of individuals) and an ending point (the moment of occurrence of dropping out during follow-up, or the absence of dropping out at the end of the follow-up period). The time elapsed between the start and end of follow-up is central to the analysis of survival time. Using data from the “2014 baccalaureate holders in higher education” panel, it presents a statistical model that first measures the probability of dropping out at a given point in time by the survival time of baccalaureate graduates. It then predicts the effect of several explanatory variables on the length of time a student survives the baccalaureate. The results show that dropping out of the baccalaureate is a gradual process, with varying degrees of progress over time. They also confirm the particularity of vocational baccalaureate holders: whatever the baccalaureate stream, they face a higher risk of dropping out than other baccalaureate holders, whether in the short or long term. The conclusion raises the question of a phenomenon that occurs in the short duration and persists in the long duration.

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