2016
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Chantal Parpette et al., « Préparation à la mobilité vers la France : les motivations et besoins en français sur objectif universitaire », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.95cfbc...
Le champs du Français sur objectif universitaire dans le cadre de la mobilité étudiante recouvre différents contextes, c’est-à-dire différents lieux (pays d’origine vs pays d’accueil), moments (avant le départ vs pendant les études en France), et acteurs (les étudiants allophones, les enseignants, les centres de fle). Si les étudiants qui apprennent le français en tant qu’acteurs premiers du dispositif, ont des motivations, personnelles, affectives, utilitaires, etc. liées aux enjeux que représente pour chacun d’eux cette mobilité, les acteurs « extérieurs » raisonnent, eux, en termes de besoins pour les étudiants, avec ce que cela suppose d’objectivation liée à leur connaissance des situations universitaires, et à l’idée qu’ils se font des conditions à remplir pour réussir les études dans l’université française. Cela a une incidence directe sur les formes que revêtent les programmes de formation linguistique tels que les proposent institutions et enseignants, et sur les souhaits qu’expriment les étudiants, destinataires de ces formations. Les deux parties de cet attelage complexe ne coïncident pas toujours. Contenus disciplinaires, compétences universitaires transversales, démarches administratives, intégration culturelle, etc. constituent autant de besoins ressentis ou non par les uns ou les autres. Cette diversité des motivations à apprendre et à enseigner le français dans le cadre de la mobilité étudiante conduit à repenser les contenus FOU de manière plus coordonnée entre les formations linguistiques proposées avant et pendant les études en France.