Temporalities in tension of parents of confined young children Padres de niños pequeños confinados: temporalidades en tensión Temporalités en tension de parents de jeunes enfants confinés En Es Fr

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2021

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Pierre Ratinaud et al., « Temporalités en tension de parents de jeunes enfants confinés », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10.4000/temporalites.9083


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Résumé En Es Fr

The unusual context of lockdown linked to the Covid-19 pandemic was conducive to a delegation of temporalities related to early childhood by the state, which seemed important to study, especially in families with children from birth to six years old. How did the pandemic modify daily temporalities related to care, educational, digital, play and school practices? How have these everyday temporalities been (re)organized in day-to-day life?This article is based on an online questionnaire survey implemented during the first lockdown in France. The analysis, carried out with Iramuteq, focuses on the free expression of parents (n = 490) and that which they lend to their young children (n = 226) and their relationship with other variables such as resource and study levels, housing, professional activity and parental gender.By presenting four temporalities in their discourse (the professional temporality, an “enchanted parenthesis”, the lack of social relations and the rhythms of daily life), the analysis shows that the family unit has had to adapt daily temporalities and invent new rhythms to pursue professional occupations, to take care of young children, to transform oneself into a “school teacher”, to keep the house going (shopping, housework, cooking, leisure activities), and to compensate for missing social relationships.

El contexto in-ordinario de confinamiento ligado a la lucha contra la pandemia de Covid-19 propició, por parte del Estado, una delegación de temporalidades relacionadas con la primera infancia que parecía importante estudiar, en particular en familias con niños de 0 a 6 años. ¿En qué medida la pandemia modificó las temporalidades cotidianas de las prácticas de cuidado, educativas, digitales, lúdicas y escolares? ¿Cómo se han (re)organizado estas temporalidades diarias y cotidianas?El artículo se basa en una encuesta en línea realizada en Francia durante el primer confinamiento. El análisis, realizado con el programa informático Iramuteq, se centra en la expresión libre de los padres (n = 490) y en la que les atribuyen a sus hijos pequeños (n = 226). Los comentarios son relacionados a variables tales como el nivel de recursos y de estudio, la vivienda, la actividad profesional y el género de los padres.Al destacar cuatro temporalidades en su discurso (la temporalidad profesional, un “interludio encantado”, la fragilización de los vínculos sociales y los ritmos de la vida cotidiana), el análisis muestra que la unidad familiar ha tenido que ajustar las temporalidades diarias e inventar nuevos ritmos para ejercer ocupaciones profesionales, cuidar de los niños pequeños, convertirse en “maestra o maestro”, “mantener el hogar en marcha” (compras, limpieza, cocina, actividades de ocio) y compensar las relaciones sociales perdidas.

Le contexte inordinaire de confinement lié à la lutte contre la pandémie Covid-19 a été propice à une délégation des temporalités relatives à la petite enfance par l’État, lesquelles ont paru importantes à étudier, en particulier dans les familles avec des enfants de la naissance à 6 ans. En quoi la pandémie a-t-elle modifié les temporalités quotidiennes liées aux pratiques de soin, éducatives, numériques, ludiques ou encore scolaires ? Comment ces temporalités du quotidien et au quotidien se sont-elles (ré)organisées ?Cet article s’appuie sur une enquête par questionnaire en ligne mise en œuvre au cours du premier confinement en France. L’analyse, réalisée avec le logiciel Iramuteq, porte sur l’expression libre des parents (n = 490) et celle qu’ils prêtent à leurs jeunes enfants (n = 226) et leur mise en relation avec d’autres variables telles que les niveaux de ressource et d’étude, le logement, l’activité professionnelle, le genre parental.En faisant apparaître quatre temporalités dans leur discours (la temporalité professionnelle, une « parenthèse enchantée », le lien social en souffrance et les rythmes du quotidien), l’analyse montre que la cellule familiale a dû aménager les temporalités quotidiennes et inventer de nouveaux rythmes pour poursuivre les occupations professionnelles, s’occuper des jeunes enfants, se transformer en « professeur des écoles », « faire tourner » le foyer (courses, ménage, cuisine, loisirs), pallier des relations sociales manquantes.

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