LISIBILITÉ ET LISIBILISATION DU VIN DANS LA COMMUNICATION DE SES ORGANISATIONS

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2021

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Patrick Leroyer et al., « LISIBILITÉ ET LISIBILISATION DU VIN DANS LA COMMUNICATION DE SES ORGANISATIONS », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.9wrb9v


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Résumé Fr

Vocable alimentaire dans l'air du temps, on parle aujourd'hui dans les discours du vin et autour du vin, de « lisibilité du vin », comme si le vin était lisible, qu'on pouvait le « lire », le décrypter. Notre propos ici est de recontextualiser et de reconceptualiser cette notion, mais non dans une optique métathéorique réaliste, comme si la réalité du vin et de ses discours nous étaient donnés d'emblée, et qu'il suffirait de les observer de manière objectivante pour s'en réapproprier les codes de genèse, de représentation et de diffusion des connaissances qui s'y rattachent, ainsi que les messages qui sont au coeur de la communication. Comme si les parcours de lecture étaient préprogrammés, et qu'un apprentissage de la lecture ferait forcément de nous de meilleurs lecteurs. La notion de « lisibilité » en effet nous paraît clairement ancrée dans un paradigme positiviste, réaliste, objectivant, qui établit qu'ontologiquement parlant, le vin serait tout simplement là, qu'il suffirait d'en lire la recette, d'en analyser la chimie, et d'en transcrire, au travers de nos sens, les attributs et le plaisir (ou déplaisir) à en attendre au coeur de l'expérience. Ceci serait peut-être vrai de sa chimie (encore que cette dernière laisse beaucoup de place à l'interprétation), mais ne s'applique en rien à sa communication, ni à sa culture, forcément socialement et discursivement construites (

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