An investigation of the possible causes of arithmetic difficulties in children with dyscalculia

Résumé Fr En

Il est souvent décrit dans la littérature que l’une des difficultés principales rencontrées par les enfants dyscalculiques est la récupération de faits arithmétiques en mémoire. Le but de cette étude est d’examiner deux explications qui rendent compte de ces difficultés, en l’occurrence, une hypersensibilité à l’interférence et un déficit en mémoire de travail. Les performances en addition et multiplication de cinq enfants âgés de 10 à 12 ans présentant une dyscalculie ont été comparées aux performances de cinquante et un enfants contrôles du même âge. Nos résultats montrent des différences significatives entre les deux groupes pour l’addition, mais pas pour la multiplication. De plus, concernant les additions, les enfants dyscalculiques éprouvaient plus de difficultés que les enfants contrôles pour les problèmes non doubles (e.g., 3 + 4) alors que pour les performances sur les problèmes doubles étaient similaires dans les deux groupes d’enfants (e.g., 3 + 3). Ces résultats suggèrent que les difficultés arithmétiques des enfants dyscalculiques de notre échantillon découlent soit d’un déficit de mémoire de travail, soit d’un déficit d’automatisation des procédures de comptage.

It is often reported in the literature that one of the main difficulties of children with dyscalculia is retrieval of arithmetic facts. The goal of this paper is to examine two different explanations that are put forward in order to account for these difficulties, namely a hypersensitivity to interference and a working memory deficit. Five children aged between 10 and 12 years presenting dyscalculia and fifty-one control children of the same age were compared on their performance in addition and multiplication. Our results show that differences in performance between the two groups of children were significant for addition but not for multiplication. Moreover, concerning additions, children with dyscalculia presented more difficulties for non-tie (e.g., 3 + 4) than tie problems (e.g., 3 + 3). Altogether, our results support the fact that, in our sample, the difficulties encountered by children with dyscalculia in arithmetic were due to working memory limitations or, alternatively, to a deficit in the automatization of counting procedures.