De la complexité du rapport à l’aliment

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2020

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Christine Cherbut, « De la complexité du rapport à l’aliment », Annales des Mines - Réalités industrielles, ID : 10670/1.axvzjm


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L’alimentation imbrique de façon complexe des dimensions biotechniques, sociales et culturelles. Les aliments sont associés à des représentations, à des croyances n’ayant qu’un lointain rapport avec leurs qualités organoleptiques, nutritionnelles ou sanitaires, ou avec leurs impacts environnementaux, économiques et sociaux. Par ailleurs, les aliments contribuent à l’identité du mangeur, représentent sa vision du monde, l’inscrivent dans un groupe partageant les mêmes valeurs. Enfin, la gestion de l’ambivalence entre plaisir et anxiété est au cœur de l’alimentation. Cette complexité du rapport à l’aliment est traduite ainsi par Levi-Strauss : « Il ne suffit pas qu’un aliment soit bon à manger, encore faut-il qu’il soit bon à penser ».

Laden with a complex combination of biological, technical, social and cultural aspects, food is associated with ideas and beliefs that have but a distant relation with its organoleptic, nutritional or health-related properties or its environmental, economic and social impact. As part of the identity of the persons who eat it, food corresponds to their world-view and places them in a group whose members share the same values. The food question centers on managing the ambivalence between pleasure and anxiety. Claude Lévi-Strauss has described this complicated relation: “It is not enough for food to be good to eat, it must also be good to think.”

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