Mathieu de Dombasle : un agronome critique de la chimie dans le premier tiers du XIXe siècle

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30 septembre 2011

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Fabien Knittel, « Mathieu de Dombasle : un agronome critique de la chimie dans le premier tiers du XIXe siècle », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.bb94id


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Comme la bien montré Nathalie Jas, le XIXe siècle est le siècle de la conquête de l'agronomie par la chimie. Même si la date de 1840 et la figure tutélaire de Liebig marquant l'émergence de la chimie agricole méritent nuance, ainsi que Paul Robin et M. Blondel-Mégrelis l'ont expliqué. Si l'agro-chimie est triomphante dans la seconde moitié du XIXe siècle avec, par exemple, un Louis-Nicolas Grandeau (1834-1911), professeur de chimie appliquée à l'agriculture à la Faculté des sciences de Nancy et fondateur de la station agronomique de l'Est dans les années 1860-1880, au début du siècle, en revanche, certains agronome, et parmi les plus renommés, sont très critiques au sujet de la chimie agricole. C'est le cas de Mathieu de Dombasle (1777-1843), chimiste de formation, initiateur de l'enseignement agricole et agronomique en France, qui publie, durant les années 1810-1830, des pages très sévères sur la chimie et son intérêt pour l'agriculture. Notre communication est consacrée à l'étude de deux des écrits critiques de Mathieu de Dombasle sur la chimie qu'il a publié dans ses célèbres Annales Agricoles de Roville. Le premier texte porte sur les travaux du chimiste britannique Davy, le second est consacré aux travaux de chimie agricole de Sprengel.

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