Reconnaissance de mots en L2 chez les bilingues tardifs français-anglais : transfert d’une modalité sur l’autre

Fiche du document

Date

19 janvier 2022

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Source

Mosaïque

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2105-1100

Collection

Peren-Revues

Organisation

Université de Lille

Licences

CC-BY , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Camille Cornut et al., « Reconnaissance de mots en L2 chez les bilingues tardifs français-anglais : transfert d’une modalité sur l’autre », Mosaïque, ID : 10.54563/mosaique.268


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Les études sur l'apprentissage d'une langue seconde (L2) ne tiennent souvent compte que d'une seule modalité au cours des tâches expérimentales. Or, l’apprentissage d’une L2 a majoritairement lieu en contexte scolaire (bilinguisme tardif), principalement via des supports écrits. Notre étude questionne donc l’impact de la modalité, notamment sur la reconnaissance de mots en L2. En conditions expérimentales – i.e., de reconnaissance de mots isolés, on peut s'attendre à ce que les mots soient mieux reconnus à l’écrit qu’à l’oral.Quarante-huit étudiants français ont effectué des tâches de reconnaissance de mots en anglais L2 à l’oral et à l’écrit. Les données ont mis en avant l’effet de modalité attendu. L’analyse de l’impact de la première présentation des mots, écrits ou parlés, ne montrait pas d’amélioration de leur reconnaissance dans l’autre modalité. Ces résultats soulignent l’importance de la modalité dans la reconnaissance de mots en L2 et la faible incidence du traitement d’une modalité sur l’autre.

Studies on second language (L2) learning often consider only one modality during experimental tasks. However, the majority of L2 learning takes place in a school context (late bilingualism), mainly via written materials. Our study thus questions the impact of the modality, especially on L2 word recognition. Under experimental conditions – i.e., during isolated word recognition, we can expect that written words are more accurately recognized than spoken words.Forty-eight French students performed spoken and written word recognition tasks in L2 English. The data highlighted the expected modality effect. Analysis of the impact of the first presentation of words, whether written or spoken, showed no improvement in their recognition in the other modality. These results underscore the importance of modality in L2 word recognition and the small impact of one modality's treatment on the other.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en