30 août 2017
Katerina Palasis et al., « Coût cognitif des morphèmes silencieux », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.f9p6ot
Les disparités existantes entre les structures sous-jacentes et les réalisations langagières sont souvent discutées en linguistique mais sont peu prises en compte dans les modèles psycholinguistiques. Cette expérimentation s’intéresse au coût cognitif lié au traitement des morphèmes « silencieux », en l’occurrence le morphème grammatical du pluriel nominal en français.L’expérimentation porte sur le cas des mots dont la forme au singulier se termine déjà par le graphème –s ou –x (par exemple, un bois/des bois). Comment cette terminaison est-elle interprétée quand le mot est présenté au pluriel ? Y a-t-il une différence de traitement lorsque le mot est présenté au singulier ?