The pitfall of neurobiological reductionism

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2024

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Pierre Perruchet et al., « The pitfall of neurobiological reductionism », L’Année psychologique, ID : 10670/1.fwt392


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Bien qu’étant favorables à l’idée de promouvoir l’associationnisme, le projet de donner corps à un modèle général en se fondant uniquement sur les données neurobiologiques nous semble voué à l’échec. Depuis plusieurs décennies, loin des conceptions initiales de Pavlov, Thorndike, ou Skinner servant de références à Hebb, les chercheurs centrés sur l’apprentissage associatif considèrent que les associations s’opèrent entre représentations mentales, éventuellement complexes. Les lois qui régissent leur formation et leur évolution s’appliquent à un autre niveau d’explication que le niveau biologique. Les limites d’un réductionnisme neurobiologique ne sont pas liées au caractère encore incomplet des connaissances en ce domaine, mais à l’obligation d’intégrer les états mentaux dans les sciences cognitives. Nous proposons que le champ des systèmes dynamiques, impliquant les concepts connexes d’émergence, de causalité réciproque, et d’autoorganisation, fournit le meilleur cadre théorique pour concevoir les interactions continues entre événements mentaux, biologiques, et leur contexte environnemental.

Although we subscribe to the idea of promoting associationism, the project of elaborating a general model relying only on neurobiological data seems doomed to failure. For several decades now, in departure from the conceptions of Pavlov, Thorndike or Skinner that served as references for Hebb, first-hand workers on associative learning have considered that associations take place between mental representations, possibly complex ones. The laws governing their formation and evolution apply at a level of explanation other than the biological one. The shortcomings of neurobiological reductionism are not due to the fact that knowledge in this field is still incomplete, but to the need for considering the mental level as causal in cognitive sciences. We suggest that the field of dynamical systems, involving the related concepts of emergence, reciprocal causality, and self-organization, provides the best framework to conceive the across-time interplay between mental, biological, and environmental events.

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