Un substitut au pilotage centralisé ? La contractualisation entre État et académies en éducation

Fiche du document

Date

2023

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/rfp.12647

Collection

Archives ouvertes

Licence

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/




Citer ce document

Hélène Buisson-Fenet et al., « Un substitut au pilotage centralisé ? La contractualisation entre État et académies en éducation », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10.4000/rfp.12647


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Cet article contribue à l'analyse de la territorialisation de l'action de l'État français en éducation en étudiant comment la régulation centrale de ce système éducatif s'articule à la déconcentration de son organisation administrative. Il le fait en se concentrant sur la mise en oeuvre d'une politique emblématique du Nouveau management public : la contractualisation, impulsée depuis la fin des années 1990 entre les administrations centrales et déconcentrées du ministère de l'Éducation nationale et dont l'objectif est d'encadrer de manière négociée les politiques des rectorats. Inscrit dans une sociologie de l'action publique, l'article revient d'abord sur les caractéristiques de l'institutionnalisation de cet instrument de régulation au niveau central-national, avant d'étudier sa mise en øe uvre et ses effets dans trois académies contrastées (Créteil, Lyon et Versailles). En croisant 46 entretiens, des observations de réunions et des analyses documentaires, il met en évidence que si la contractualisation a peu de conséquences en l'état sur l'orientation des politiques académiques, elle permet d'améliorer l'appareil de connaissances du ministère, facilite ainsi la construction de représentations communes des identités académiques et fournit donc une base cognitive aux logiques de territorialisation à l'øe uvre.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en