14 juin 2023
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Georges Antoniadis, « Les logiciels d’apprentissage des langues peuvent-ils ignorer le TAL ? », Les Cahiers de l'APLIUT, ID : 10670/1.ii7ii8
Les logiciels actuels d’apprentissage des langues sont, le plus souvent, peu performants didactiquement, car ils ne considèrent la langue que comme une suite de caractères. Si l’informatique peut être d’un grand secours pour l’apprentissage des langues, didacticiens et informaticiens n’admettent pas la même acception du terme « langue ». Pour les uns, il s’agit d’un système de concepts, pour les autres d’un système de formes. Cette différence s’explique lorsqu’on constate que l’informatique ne peut considérer que la forme de la langue alors que, pour la didactique, la forme n’est que la matérialisation des concepts qu’elle est censée représenter. Cette double approche est à l’origine de la plupart des imperfections des logiciels d’apprentissage des langues. Le Traitement Automatique de la Langue (TAL) est, à notre avis, la seule réponse à ce problème. Il permet de considérer les propriétés de la forme langagière et d’offrir aux didacticiens des outils de mise en œuvre de leur problématique. Plus qu’un élément de qualité, le TAL est le passage obligé pour que les logiciels d’apprentissage des langues enseignent la langue en tant que telle. Le système MIRTO tente de mettre en œuvre cette approche.