Acteurs et mécanismes du rachat d’esclaves dans l’archipel Baléare au XVIIe siècle

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2008

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Natividad Planas, « Acteurs et mécanismes du rachat d’esclaves dans l’archipel Baléare au XVIIe siècle », Publications de l'École Française de Rome (documents), ID : 10670/1.jgtycj


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Résumé Fr

En raison de sa position géographique (à mi-chemin entre l’Afrique du Nord et la péninsule Ibérique), l’archipel Baléare est un territoire de frontière qui, comme tant d’autres limes méditerranéens, est engagé dans des dynamiques d’échanges d’hommes et de marchandises avec les régences maghrébines, au cours du XVIIe siècle. Quel rôle joue cet archipel dans le rachat d’esclaves ? Aucune institution structurée, à caractère «officiel» ou privé ne semble s’être emparée de cette activité, d’où, entre autres raisons, que la documentation disponible soit difficilement repérable. En outre, en raison des liens étroits que cette activité entretint avec le commerce des biens, sa légitimité n’alla pas toujours de soi pour les institutions, puisque la Couronne d’Espagne interdisait partiellement ou totalement le commerce avec les territoires musulmans dont elle se déclarait l’ennemie. En reconstituant certaines opérations de rachat, j’ai essayé de comprendre quelles étaient les pratiques dans ce domaine, quelle place occupait ce négoce dans l’économie insulaire et quels acteurs sociaux étaient concernés par celui-ci. Il apparaît que la pratique du rachat est, aux Baléares, hétérogène : opérations improvisées et opérations complexes, mêlant échanges de biens et d’hommes, sont pratiquées simultanément au cours de la même période. Sur le terrain, elles sont le fait d’hommes ayant parfois connu la captivité en terre d’islam, ayant des relations sur les deux rives et une bonne connaissance des territoires. Ils sont soutenus par des investisseurs provenant de groupes sociaux très différents et dont les domaines d’activité sont diversifiés. Activité entièrement prise en charge par les acteurs du secteur maritime, le rachat d’esclaves se pratique, aux Baléares, à petite échelle, mais n’en constitue pas pour autant un secteur marginal.

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