24 juillet 2013
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Paul-Marie Boulanger, « Real freedom for all turtles in Sugarscape? », Presses universitaires de Louvain, ID : 10670/1.kofaqd
Sugarscape est un monde artificiel imagine par Epstein et Axtell en vue de simuler sur ordinateur l’émergence de propriétés sociales et collectives a partir des interactions d’une population d’agents autonomes et hétérogènes dotes de certaines propriétés et comportements élémentaires places au sein d’un écosystème rudimentaire. Partant du modèle original d’Epstein et Axtell, nous simulons successivement deux modifications fondamentales dans l’existence de ces agents, une existence exclusivement consacrée a la recherche obstinée et purement individualiste d’une nourriture unique consistant en une ressource renouvelable produite par l’écosystème. La première modification consiste a instaurer une sorte d’assurance ≪ perte de revenu ≫ indemnisant les agents dont l’environnement immédiat n’offre (momentanément) aucune possibilité d’activité rémunératrice. L’autre modification consiste a introduire une allocation universelle, un droit inconditionnel pour chaque agent a une quantité donnée de nourriture financée par un impôt proportionnel et versée indépendamment des caractéristiques et du comportement des agents. Nous comparons ensuite les trois mondes sous les critères de la capacité de charge totale (le nombre de survivants après 100 itérations), des inégalités de fortune et des chances différentielles de survie en fonction des capacités et des besoins, ≪ génétiquement ≫ détermines des agents.