Le cavalier, ses traces, sa course, son amour, mais pas sa mort : de l’aide à la traduction à l’aide aux traducteurs: Conclusions et perspectives du colloque Tralogy 2 : Trouver le sens : où sont nos manques et nos besoins respectifs ?

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17 janvier 2013

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Nicolas Froeliger, « Le cavalier, ses traces, sa course, son amour, mais pas sa mort : de l’aide à la traduction à l’aide aux traducteurs: Conclusions et perspectives du colloque Tralogy 2 : Trouver le sens : où sont nos manques et nos besoins respectifs ? », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.ks08h3


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Résumé Fr

En clôture de ce très beau et très encourageant colloque, je commencerai par un acte de lâcheté : celui qui consiste à se cacher derrière les paroles d'un autre, en l'occurrence celles de Cornelius Castoriadis : Certes nous parlons de la représentation […] et ce que nous en disons n'est pas entièrement vain. Nous le faisons en en utilisant des fragments que nous fixons, qui jouent le rôle de termes de repérage, à quoi nous accrochons des termes du langage, de sorte que nous pouvons approximativement savoir quand même ''de quoi nous parlons'' ; mais nous […] utilisons ces termes comme un cheval qui galope utilise des plages du sol ; ce ne sont pas ces plages, c'est le galop qui importe. Qu'il y ait sol et traces, est condition et conséquence de la course ; mais c'est la course que nous voudrions saisir. À partir des traces des sabots, on peut éventuellement reconstituer la direction du cheval, peut-être se faire une idée de sa vitesse et du poids du cavalier ; non pas savoir qui était celui-ci, ce qu'il avait dans la tête, et s'il courait vers son amour ou vers sa mort. (Castoriadis, 1975, p. 377) On lira dans ce passage une métaphore des préoccupations qui ont conduit aux deux premières éditions de Tralogy :-Que traduit-on, en effet ? Des mots, de la langue, de la forme, du discours, ou de l'intention ? Du continu ou du discret ? La course, le galop, où les traces dans le sol ?-Comment s'y prend-on ? A partir de quoi, en procédant à quels enrichissements, avec quelles aides, quels manques, quels besoins ?-À qui nous adressons-nous quand nous traduisons, au nom de quoi, pour qui et dans quel but ? Et s'il fallait résumer ces attentes par quatre mots, ces mots – ce quarté – seraient agilité, adaptabilité, utilisateurs, partage.

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