Taxation and the international strategy of Japanese multinational enterprises

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Céline Azemar et al., « Taxation and the international strategy of Japanese multinational enterprises », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.mfp7bm


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Résumé En Fr

This paper analyzes the effect of statutory tax rates on the location of Japanese capital in emerging countries. Considering the fact that the difference between Japan and foreign tax rates can engender transfer pricing manipulation to diminish tax liabilities, and that some firms are more able to manipulate transfer pricing, such as wholly-owned ventures and high technology affiliates, we investigate the sensitivity of Japanese capital to foreign tax rates by distinguishing wholly-owned ventures from joint-ventures and high R&D affiliates from low R&D affiliates. Based on country, parent firm and sector characteristics an investment equation is estimated on a sample of 3774 Japanese affiliates in 49 emerging countries. We obtain a greater semi-elasticity between investment and the statutory tax rate for wholly-owned affiliates and R&D intensive parents. We interpret these results as indirect evidence for abusive transfer pricing to be one of the determinants of FDI flows.

Nous analysons l'effet des taux statutaires d'impôt sur les sociétés sur l'investissement direct japonais dans les pays émergents. Les écarts de taux entre le Japon et les pays hôtes créent des incitations à la manipulation des prix de transfert. Nous nous intéressons à la sensibilité à l'impôt de certains investissements plus susceptibles d'en bénéficier, telles que ceux dans les filiales détenues à 100%, ou pour lesquels la recherche et développement joue un rôle majeur. Nous estimons une équation d'investissement comprenant des caractéristiques du pays hôte, du secteur et de la firme mère à partir d'un échantillon de 3774 filiales de firmes japonaises localisées dans 49 pays. Nous obtenons une semi-élasticité de l'investissement au taux d'impôt statutaire plus élevée dans les cas de filiales détenues à 100% et de firmes mères intensives en recherche et développement. Nous interprétons ces résultats comme une preuve indirecte que la manipulation des prix de transfert appartient aux déterminants des flux d'investissement direct.

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