Are longer commutes a way to reach wealthier neighbourhoods? Des déplacements quotidiens au service de la ségrégation résidentielle ? En Fr

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31 mars 2013

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Mots-clés Fr

R14 R21 R23 R41

Résumé En Fr

In recent decades, the daily mobility recorded growths of travel distances that have contributed to urban sprawl by allowing workers to increase their residential choice and settle far from the urban centralities. One may wonder if the same mechanism contributes to the social division of urban space, as households can use the possibilities of commuting in favour of selective location criteria regarding the neighbourhood, even if it takes them away from theirs workplaces. The upper classes would be most likely to benefit from their lower budget constraints to perform socially upward residential mobility in support of long-term daily mobility. The article proposes an empirical exploration of this issue, based on the exploitation of the Global Survey of Transport 2002 (INSEE). These data allow us to observe, for the decade 1992-2002 in the Paris region, if the increase in commuting distances of workers was particularly characteristic of those who have moved to wealthier municipalities.

Au cours des dernières décennies, la mobilité quotidienne a enregistré des croissances de distances parcourues qui ont contribué à l’étalement des villes en permettant aux actifs d’accroître leur choix résidentiel et de se domicilier loin des centralités urbaines. On peut se demander si le même mécanisme n’a pas contribué à la division sociale de l’espace urbain, les ménages pouvant utiliser les possibilités du déplacement quotidien au profit de critères de localisation sélectifs du point de vue du voisinage, quitte à s’éloigner du lieu d’emploi. Les catégories supérieures seraient les plus susceptibles de tirer parti de leurs moindres contraintes budgétaires pour accomplir des mobilités résidentielles socialement ascendantes à l’appui de mobilités quotidiennes au long cours. L’article propose une exploration empirique de cette question, basée sur l’exploitation de l’Enquête Globale de Transport 2002 (INSEE). Ces données permettent d’observer, pour la décennie 1992-2002, si, en région parisienne, l’augmentation des distances domicile-travail des actifs a été particulièrement caractéristique de ceux qui ont déménagé vers des communes plus riches.

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