Démocratie, libéralisme et capital social. : Une lecture de trust de Francis Fukuyama

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2003

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Marie-Cécile Naves, « Démocratie, libéralisme et capital social. : Une lecture de trust de Francis Fukuyama », Revue internationale de politique comparée, ID : 10670/1.o9dpv2


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Dans Trust, Francis Fukuyama explique comment, au sein des structures sociales d’un pays, confiance réciproque entre les individus, capital social et réussite économique capitaliste vont de pair et conditionnent l’avènement de la démocratie et du bonheur collectif. Cette confiance, étroitement liée aux traditions religieuses et culturelles, impliquerait que certains pays soient plus “développés” que d’autres. Fukuyama prolonge ainsi ses réflexions esquissées dans La fin de l’histoire et le dernier homme : l’Amérique, qui est historiquement une société de confiance, serait pourtant, depuis trente ans, menacée de l’intérieur par les excès d’un libéralisme qui aurait exacerbé l’individualisme aux dépens de la solidarité.

Democracy, liberalism and social capital. An interpretation of Trust by Francis Fukuyama In Trust, Francis Fukuyama explains how within a country’s social structures, mutual trust between individuals, social capital and capitalist economic success go hand in hand, and how crucial they are in the emergence of democracy and collective happiness. This trust, which is closely connected with religious and cultural traditions, would explain why certain countries are more “developed” than others. Fukuyama thus pursues his investigations which were briefly described in The End of History and the Last Man : for the past thirty years America, historically a society of trust, seems to have been threatened from the inside by excessive liberalism, which has apparently exacerbated individualism at the expense of solidarity.

Democracia, liberalismo y capital social. Una lectura de Trust, de Francis Fukuyama En Trust, Francis Fukuyama explica la manera en que, en el seno de las estructuras sociales de un país, la confianza recíproca entre los individuos, el capital social y el éxito económico capitalista van a la par y condicionan el advenimiento de la democracia y la solidaridad colectiva. Esta confianza, estrechamente relacionada con las tradiciones religiosas y culturales, implicaría que algunos países son más “desarrollados” que otros. Fukuyama continúa así sus reflexiones en The End of History and the Last Man : Estados Unidos, que es históricamente una sociedad basada en la confianza, estaría amenazada en su interior, desde hace treinta años, por los excesos de un liberalismo que se ve exacerbado por el individualismo a costa de la solidaridad.

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