« La grève n’est générale que si elle est féministe »

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2020

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Verónica Gago et al., « « La grève n’est générale que si elle est féministe » », Mouvements, ID : 10670/1.pug591


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L’Argentine connaît depuis quelques années des mobilisations féministes particulièrement massives et inventives, qui rassemblent plusieurs générations de femmes, migrantes, lesbiennes, trans de toute classe sociale. C’est directement en lien avec le mouvement de lutte contre les féminicides et son mot d’ordre Ni Una Menos qu’a été organisée en octobre 2016 la première grande grève nationale des femmes, renouvelée le 8 mars 2017 par une grève féministe internationale. La chercheuse féministe Verónica Gago a accepté de répondre à nos questions sur la genèse de ces grèves féministes et leurs apports théoriques et pratiques. Dans le contexte d’une très longue période « d’isolement social obligatoire » au printemps 2020 en Argentine, elle évoque aussi l’exacerbation des inégalités et des violences contre les femmes. Les associations et groupes féministes mènent de nombreuses actions pour maintenir les liens, s’entraider et rendre visible ces violences. L’urgence de l’aide immédiate s’inscrit néanmoins dans les cadres de l’organisation féministe, théorique et pratique, déployée depuis 2015, dont les grèves féministes ont constitué le fil rouge. Comme l’explique Verónica Gago, la grève féministe permet de lier violence économique et violence domestique, de faire des femmes des sujets politiques, de révéler la valeur du travail non reconnu, de provoquer un moment d’éducation populaire féministe à différentes échelles et de rendre possible une grève véritablement générale…

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