“I can’t tell you more, it’s confidential!”: Professional dilemmas between respecting secrecy and transparency towards families « Je ne peux pas vous en dire plus, c’est confidentiel ! »: Dilemmes professionnels entre respect du secret et transparence à l’égard des familles En Fr

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2020

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Julie Pelhate, « « Je ne peux pas vous en dire plus, c’est confidentiel ! »: Dilemmes professionnels entre respect du secret et transparence à l’égard des familles », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.qtc7dd


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Résumé En Fr

In the Geneva primary school, the treatment of educational difficulties is approached in connection with an intense partnership activity, carried out in the name of a global approach to the pupil and the effectiveness of the pooling of professional know-how. These collaborations imply that the professionals exchange the information they have about the pupil and his family. However, the requirement for transparency is competed by the notion of secrecy, which makes the implementation of the partnership problematic. In this text, we show that all the professions (teachers, speech therapists, school nurses, etc.) involved in these collaborations do not have the same apprehension of information sharing and do not respond to the same rules. We underline that local and situated circumstances, notably related to the question of interpersonal trust, are taken into account in the choice of disclosing elements obtained in other arenas. This article is empirically based on the material of a doctoral research which focused on the implementation of the partnership in 3 schools of the Geneva Priority Education Network (REP). It is based on 73 observations of meetings of professionals and 71 interviews with a representative variety of professionals working in this network.

Dans l’école primaire genevoise, le traitement de la difficulté scolaire est appréhendé en lien avec une activité partenariale intense, menée au nom d’une approche globale de l’élève et de l’efficacité de la mise en commun des savoir-faire professionnels. Ces collaborations impliquent que les professionnels échangent les informations qu’ils possèdent à propos de l’élève et de sa famille. Pourtant, l’exigence de transparence est concurrencée par la notion de secret qui rend problématique la mise en œuvre du partenariat. Dans ce texte, nous montrons que toutes les professions (enseignants, orthophonistes, infirmières scolaires, etc.) impliquées dans ces collaborations n’ont pas la même appréhension du partage d’informations et ne répondent pas aux mêmes règles. Nous soulignons que des circonstances locales et situées, notamment liées à la question de la confiance interpersonnelle, entrent en ligne de compte dans le choix de divulguer des éléments obtenus sur d’autres scènes. Cet article a pour fondement empirique le matériau d’une recherche doctorale qui s’est focalisée sur la mise en œuvre du partenariat dans trois établissements scolaires du réseau d’enseignement prioritaire (REP) genevois. Elle repose sur 73 observations de réunions de professionnels et sur 71 entretiens avec une variété représentative de professionnels agissant dans ce réseau.

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