Mobilités et compétences en langues étrangères et dans le domaine interculturel : outils et réflexions pour la description, l’ évaluation et la reconnaissance de ces compétences

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2017

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Catherine Blons-Pierre, « Mobilités et compétences en langues étrangères et dans le domaine interculturel : outils et réflexions pour la description, l’ évaluation et la reconnaissance de ces compétences », Journal of international Mobility, ID : 10670/1.rswld3


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Entre la mise en place du programme d’action de l’Union européenne pour la mobilité des étudiants Erasmus (European Community Action Scheme for Mobility of University Students) en 1987 et celle du programme Socrates concernant l’enseignement supérieur en 1994, la mobilité des étudiants s’est développée et ne cesse de se développer dans un contexte de mondialisation et de crise économique. Des outils permettant une plus grande transparence et une comparabilité des enseignements, comme le système des trois cycles Licence-Master-Doctorat (LMD), celui des unités capitalisables transférables ECTS ou encore le Cadre européen des certifications (CEC) sont venus progressivement renforcer le dispositif. Désormais, les étudiants ont la possibilité de s’inscrire dans une université à l’ étranger et de faire reconnaître leur parcours académique dans la discipline qu’ils ont choisi d’étudier. Ils peuvent donc faire valider, par exemple, une partie du programme LMD qu’ils ont suivie hors de leur université d’origine. Ils peuvent également en plus, parfois, faire valider des connaissances et des compétences acquises en langues étrangères mais cela reste soumis au bon vouloir de leur université d’origine. Que dire alors de toutes les compétences transversales et interculturelles qu’ils acquièrent, non sans effort, lors de leur séjour à l’ étranger ? Elles ne sont absolument pas reconnues, d’autant plus qu’elles sont acquises le plus souvent dans un cadre informel. Que faudrait-il donc pour arriver à les faire reconnaître et valider ? Il faudrait tout d’abord identifier ces compé­tences spécifiques développées par l’ étudiant de mobilité, puis les décrire, les illustrer et enfin permettre à l’ étudiant par le biais d’une évaluation/autoévaluation de les mettre en valeur grâce à un portfolio spécifique digital, par exemple. L’ étude qui suit propose quelques réflexions, outils, pistes et bonnes pratiques transférables dans le contexte de l’ étudiant de mobilité.

Student mobility has developed in the context of globalization and economic crisis, starting with the setting up of the European Community Action Scheme for Mobility of University Students (ERASMUS) in 1987 and continuing with the establishment of the Socrates Program in 1994. Tools for greater transparency and comparability in education, like the License-Master-Doctorate system (LMD), the European Credits Transfer System (ECTS), or the European Certifications Framework were created and progressively reinforced the entire package. Students can now register in a university abroad, where they can validate a part of their academic career. They can also sometimes validate abilities in foreign languages but this validation is not automatic because it depends on their home universities. However, transdisciplinary and intercultural abilities, “soft skills” acquired during a mobility stay, are not recognized because they are acquired informally. What can be done to recognize them? A first step is to identify them, then to describe and illustrate them, and finally to assess them, for instance, through an e-portfolio. This study offers transferable remarks, tools, paths, and good practices adapted to the context of student mobility.

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