Les nouvelles formes de l’érudition « humaine » à l’heure de la traduction du monde

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2021

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Michaël Oustinoff, « Les nouvelles formes de l’érudition « humaine » à l’heure de la traduction du monde », Hermès, La Revue, ID : 10670/1.snokg4


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L’érudition, notamment dans le monde occidental, est indissociable de la traduction au sens le plus large du terme, à l’instar de celui qu’on lui assignait déjà au Moyen Âge : à la fois transfert des connaissances ( translatio studii) mais aussi transfert du pouvoir ( translatio imperii). À l’heure de la désoccidentalisation du monde, la traduction – et par conséquent l’érudition – joue un rôle d’autant plus central que les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ou la montée en puissance de l’intelligence artificielle (IA) ne font que renforcer. Aucune machine, aussi perfectionnée soit-elle, ne saurait cependant supplanter l’érudition « humaine » : la technique n’est jamais qu’un moyen, et non une fin en soi.

Especially in the West, erudition is inextricably linked with translation, in the largest sense of the term, as it was defined in the Middle Ages : as involving both a transfer of knowledge (translatio studii) and a transfer of power (translatio imperii). As the world becomes increasingly de-Westernized, translation – and, consequently, erudition – has a role that is ever more central and is only reinforced by new information and communication technology (ICT) or the rise of artificial intelligence (AI). No machine, no matter how sophisticated, will ever supplant “human” erudition ; technique is always only a means, and never an end in itself.

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