Hétérogénéités énonciatives : quelques formes de modalisation autonymique d'emprunt dans des genres de discours distincts

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31 mai 2010

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Caroline Mellet et al., « Hétérogénéités énonciatives : quelques formes de modalisation autonymique d'emprunt dans des genres de discours distincts », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.syindh


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La thèse selon laquelle tout discours est constitutivement traversé d'hétérogène, à l'œuvre dans la notion d'interdiscours (Pêcheux) ou de dialogisme (Bakhtine) est développée, d'un point de vue énonciatif, par Jacqueline Authier-Revuz, à travers la notion de non-coïncidence énonciative. Étudiant les " boucles " méta-énonciatives par lesquelles les locuteurs redoublent leur dire d'un commentaire qui en suspend l'évidence, elle montre que cette non-coïncidence affecte non seulement le rapport à l'interlocuteur (non-coïncidence interlocutive) et au discours autre (non-coïncidence interdiscursive) mais également le rapport entre les mots et les choses ou le rapport de la langue à elle-même (lapsus, jeux de mots par lesquels surgit l'équivoque de la langue). La communication a pour objectif de présenter les analyses développées par J. Authier-Revuz concernant les formes de non-coïncidence du dire, et d'étudier plus spécifiquement les non-coïncidences affectant le rapport aux dires autres, la modalisation autonymique d'emprunt, dans des genres de discours distincts (politique et scientifique). A travers l'étude de certains emplois des guillemets (ou des italiques) sont mis en évidence des"modes de dire" relatifs à la manière dont l'énonciateur tient compte du langage des autres.

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