2007
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Jonathan Grainger et al., « Contraintes neurales pour une architecture fonctionnelle de la reconnaissance des mots », L'Année psychologique, ID : 10670/1.t4pvbl
Dans ce travail nous présentons une architecture fonctionnelle de la reconnaissance des mots qui décrit les interactions entre informations orthographique et phonologique au cours des premières étapes de traitement des mots écrits. Nous y expliciterons des mécanismes computationnels responsables du traitement orthographique et du passage de l’orthographe vers la phonologie. Deux types de code orthographique sont envisagés : un codage approximatif utilisé pour accéder rapidement à l’information sémantique lors de la lecture silencieuse, et un codage plus fin utilisé pour accéder à la phonologie à partir de l’orthographe. Par ailleurs, deux types de codage phonologique sont distingués : l’un qui intervient dans la lecture silencieuse et l’autre dans la lecture à voix haute (articulation). L’architecture proposée a été fortement inspirée par des données comportementales et par des considérations purement computationnelles. Nous résumerons ici ce travail et nous décrirons les recherches récentes utilisant l’enregistrement électrophysiologique de l’activité cérébrale pour davantage contraindre la théorie.