Une histoire de résilience territoriale et de matériaux locaux

Fiche du document

Date

septembre 2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Giulia Scialpi, « Une histoire de résilience territoriale et de matériaux locaux », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.tsk3dd


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

La résilience, du latin resilire (qui signifie rebondir) indique la capacité d’un matériau à résister à un choc sans se casser. C’est un terme qui suggère l’arrivée d’un potentiel danger tout en laissant entrevoir l’opportunité de ne pas en subir les dommages. Concept polysémique appliqué à l’ingénierie, à la psychologie, aux sciences naturelles et sociales, peut s’appliquer à la fois à la capacité de bâtir des systèmes socio-économiques durables (résilience et durabilité) ; à la capacité de s’adapter aux changements climatiques, sociaux, ainsi qu’aux ressources disponibles (résilience et adaptation) et à la capacité de gérer et de prévenir des risques (résilience et risques territoriaux). Au sein de cette philosophie de la résilience, la dimension multiscalaire et la transversalité du concept donnent un nouvel éclairage sur les filières locales de matériaux bio-sourcés, qui peuvent relier l’agriculture, l’industrie et la construction, et ainsi revitaliser les économies locales, permettre un développement qui n’affecte pas le capital naturel et faciliter la transition énergétique. Dans ce cadre, les filières basées sur la valorisation des matériaux et savoir-faire locaux peuvent-elles être utilisées comme moyen d’améliorer la résilience des territoires contribuant à générer de l’emploi, à redynamiser les zones rurales, et à améliorer les interventions sur le patrimoine bâti comme sur les constructions neuves ?

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en